L’habitat troglodytique existe en France, sous des formes plus ou moins denses, dans plus de 50 départements.

Dans le pays de Loire, il constitue une forme d’habitat courant.
Les premiers troglodytes apparaissent vers la fin du néolithique et connaissent un grand développement pendant les invasions normandes. “Dans cette région, les demeures souterraines sont aussi bien celles du paysan que du chatelain ou du curé, elles font partie de l’histoire du terroir, elles se développent en châteaux et églises pour le passé et en résidences secondaires pour le présent”.

On retrouve ces habitations aussi bien en terrain plat que dans les terrain en pente.

Dans les terrains plats, les galeries, habitats et dépendances, creusés dans le tuffeau ou le falun (roche friable) se répartissent autour d’une cour. L’accés de la cour se fait par un chemin en pente douce. Les salles souvent profondes sont soit circulaires soit rectangulaires, et leur voûte est d’une seule portée.

L’habitat à flanc de côteau est réparti le long de la vallée, à mi-colline, en bordure de la Loire ou de ses affluents.Les logements possèdent plusieurs niveaux, auquels on accède par un escalier intérieur ou extérieur. Les façades sont plus décorées, car elles correspondent à un habitat bourgeois.