en Provence Bethléem en terre toitures végétalisées Cave à Nizas Marseille Cave Dominus en terre
troglodytique troglo en France à Amboise à Nazelle Saint-Chamas St-Pierre de Ferric Visan Dentelles
HABITAT EN TERRE    
Toutes sortes de bâtiments ont bénéficié des qualités architecturales de la terre crue depuis l’antiquité jusqu’à nos jours. Parmi les innombrables palais édifiés en tout ou partie avec ce matériau, on peut notamment citer le Palais des gouverneurs à Mari en Mésopotamie datant de 1990 avant notre ère, le Palais du pharaon Aménophis IV Akhet-Aton près de Thèbes en 1400 avant notre ère, le Palais du Dalai-Lama au Tibet , celui de l’émir de Daura au Nigéria et enfin le palais des gouverneurs à Santa Fé aux Etats Unis…

Mais la construction en terre n’implique en aucune façon des usages restrictifs à des classes sociales particulières: dans les sociétés traditionnelles, tout le monde fait usage du même matériau de base. Ainsi, s’est développé un savoir-faire, qui s’est traduit par une grande variété de fonctions et de formes à travers lesquelles s’expriment les spécifités culturelles des bâtisseurs.

Dans les contrées froides comme dans les régions les plus chaudes, de la Scandinavie à l’Equateur et jusqu’au sud de l’Afrique, les construction en terre se sont adaptées aux contraintes climatiques les plus diverses. Bien utilisé, ce matériau offre un “confort thermique” apprécié qui assure une régulation naturelle et optimale entre les températures extérieures et intérieures.
Matériau peu coûteux, il s’adapte parfaitement à l’environnement.

La terre, une fois débarrassée des impuretés les plus importantes (cailloux,...) est mélangée à de l’eau, de la paille, et utilisée ainsi pour la construction.

La terre crue amortit les variations de température quelle que soit la saison.

Il existe diverses techniques pour l’édification des murs, les quatre principales étant le pisé, l’adobe (en brique ou en blocs), la terre paille, et le torchis.